vendredi 6 avril 2007

PARCOURS D'INNOVATION LOCALE

Alice HERTZOG est une jeune anglaise qui vit en France depuis 5 ans. Accompagnée de Guillaume HABERT, et avec le soutien de la FONDATION CREDIT AGRICOLE PYRENEES GASCOGNE, elle a quitté Auch pour un périple de plusieurs mois au Vénézuéla, au Pérou et au Brésil. Au travers de ce voyage, Guillaume et Alice poursuivent 3 objectifs : l'amélioration des techniques constructives, un échange culturel entre enfants français et brésiliens et enfin un échange de savoirs et de savoirs faire.
Tout cela elle le résume de la plus belle des manière en précisant : "Au cours de ce parcours, nous voulons tresser, tisser des liens solides entre les gens et leur environnement. Modeler ensemble avec la terre, avec les femmes et les hommes qui y habitent, une pâte pour bâtir l'avenir. et puisqu'il s'agit d'avancer, le chemin lui même est notre destination."

Je vous invite à découvrir le parcours d'Alice par le lien www.innovation-locale.org

Et pour vous mettre l'eau à la bouche, à l'occasion de cette semaine consacrée au développement durable, voici 2 exemples issus de son parcours.



Ils sont gigantesques ces bambous ! 30 mètres de haut, peut être plus ! Ce n’est pas une espèce endémique du Brésil, mais elle se plait bien ici, dans cette forêt tropicale de la côte atlantique. Ce Bambou, qui s’appelle de façon très justifiée Dendrocalamus giganteus, vient d’Asie et a été amené dans ce bout de forêt qui appartient à l’université du Paraíba, par un professeur. Là-bas, en Asie, il est utilisé dans la construction. Ici, on aimerait bien developer son usage. En effet, il a une résistance en traction aussi élevée que celle de l’acier, et peut donc remplacer les ferraillages du beton armé. Il peut également etre utilisé tout seul, comme si on assemblait des tubes les uns aux autres.




Dans le Minervois, tout visiteur digne de ce nom a le devoir, voir l’obligation de visiter une cave coopérative et de déguster les vins du pays. Dans le Nordeste, ce n’est pas le vin mais la cachaça. C’est un alcool fort, distillé à partir de la canne à sucre. Nous avons eu l’occasion de partir visiter les usines de fabrication de la cachaça en passant de la plus artisanale, à la plus industrielle. Le processus est assez simple, on coupe la canne à la machette, la transporte jusqu’à l’usine à dos d’âne. Là, la canne est broyée, et le jus sucré reste 2-3 jours à fermenter. Ensuite, on distille une seule fois cet alcool de canne pour obtenir la cachaça. La tête de distillation, impropre à la consommation humaine, est réutilisée pour faire du carburant pour les voitures. Parce que saviez vous que les moteurs ici fonctionnent indifféremment avec de l’alcool ou de l’essence, et qu’ainsi le Brésil est devenu indépendant énergétiquement ?

Aucun commentaire: